OM : "c’est bidon complet !", Vincent Moscato allume De Zerbi

Rien ne va plus du côté de l’Olympique de Marseille. Alors que les ambitions affichaient encore récemment un retour en Ligue des Champions, la dynamique s’est effondrée, laissant le club phocéen en plein doute. Et cette situation fait grincer des dents… jusque dans les studios de RMC.

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Dans le Super Moscato Show, Vincent Moscato s’est lâché sur Roberto De Zerbi. Dans son style toujours aussi direct, l’ancien rugbyman devenu animateur radio n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’entraîneur italien : « De Zerbi va dégager, comment tu veux faire autrement ? », a-t-il balancé en ouverture de séquence, comme s’il énonçait une évidence.

Pour Moscato, la responsabilité est claire : avec l’effectif à sa disposition et une concurrence en baisse cette saison, De Zerbi aurait dû sécuriser la deuxième place du classement bien avant le sprint final. « On pensait que c’était fait pour la deuxième place », affirme-t-il. Et d’ajouter, sans détour : « Ce n’est pas l’homme de la situation. Le jeu qu’il propose n’est pas terrible. C’est bidon complet, il faut changer d’entraîneur. »

Un avis tranché, qui rejoint celui d’autres consultants ces dernières semaines, même si tous ne le formulent pas avec autant de véhémence. « On ne comprend plus rien à ce qu’il fait. Il veut inventer le football, mais au final, tu ne gagnes pas tes matchs », lâche-t-il à l’antenne.

Évidemment, l’avis de Vincent Moscato n’est pas une analyse technique poussée, mais elle a le mérite de refléter aussi une partie de l’opinion populaire. Celle d’un public marseillais lassé par les espoirs déçus et inquiet de voir la saison finir en eau de boudin.

Reste à savoir si cette voix forte dans les médias pèsera sur les choix à venir. Car au-delà de la qualification européenne, c’est la question de la pérennité du projet De Zerbi à Marseille qui est désormais posée. En attendant, Vincent Moscato, lui, a tranché : pour l’OM, il faut tourner la page. 

Pourtant ce même Vincent Moscato déclarait ceci en novembre dernier : « Il va mettre du temps mais il va réussir sa mission et à transmettre les corones qu’il a. Tout le monde sait qu’il est bon. Ce n’est pas un cancre, laissez-le bosser. »

À croire qu’en quelques mois, De Zerbi a non seulement perdu son mojo, mais aussi les fameuses "corones" qu’on lui prêtait. Visiblement, le coach italien est passé en un éclair du statut de génie incompris à celui de bidon notoire. Mais bon, comme souvent, il faut faire avec les virages à 180 degrés : hier prophète, aujourd’hui imposteur. L’important, c’est que ça gueule, non ?